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 falling free in a modern ecstasy (wrath)
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 Sujet : falling free in a modern ecstasy (wrath)  /  Sam 4 Fév - 0:00
falling free in a modern ecstasy
Il était environ vingt-trois heures. Le devoir quotidien de la rouquine venait de s’achever, au petit bar du coin dans lequel elle se produisait au moins quatre fois par semaine. Les applaudissements avaient été nourris et plutôt sincères ce soir. Du moins, c’était ce que la belle avait cru percevoir ce soir dans le regard de son public, pour une fois. Le sourire aux lèvres, satisfaite de son travail, Isleen quitta le bâtiment par la petite porte de service donnant directement sur la chaussée. La chanteuse de jazz n’avait pas pris le temps de se démaquiller ce soir, trop impatiente de respirer. Cette robe de gala la serrait beaucoup trop pour qu’elle ne daigne la garder une heure de plus. Elle alluma une cigarette, avant d’aspirer une première bouffée. Enfin. La brise fraîche caressait sa peau un peu trop échauffée par les projecteurs de la salle et le trac. La belle ferma les yeux un instant, savourant ce moment de répit bien mérité. Lorsque ses paupières se rouvrirent, un individu se trouvait là, planté comme un piquet sur le trottoir d’en face. Une silhouette assez imposante camouflée dans l’obscurité s’était dessinée devant ses pupilles argentées. Isleen la dévisagea discrètement, le regard légèrement méfiant et inquiet. Les halos de fumée continuaient de s’évaporer lentement dans l’air. Elle faisait mine de ne pas l’avoir vue, de ne pas avoir ne serait-ce que ressenti sa présence en ces lieux. Sûrement pour se rassurer elle-même, et se prouver qu’elle avait décidément cette vilaine manie de voir le mal partout.

Sa cigarette à peine terminée, la rouquine l’écrasa dans le cendrier qui se trouvait à sa disposition dehors. L’ombre, elle ne bougeait pas. Comme captivée par le moindre de ses gestes. Mal à l’aise d’avoir la sensation d’être observée, épiée de la sorte, Isleen entama normalement son retour à l’appartement. Au fond, quelque chose ne tournait pas rond, elle s’en doutait. Cette tension ambiante n’était pas anodine : quelque chose allait se produire, et il semblait bien qu’elle serait concernée. L’espace d’une seconde, l’idée de prévenir Asya lui traversa l’esprit. Une idée qui disparut aussi vite qu’elle n’était apparue, la réalité l’obligeant à la sortir de ses pensées. Car des pas résonnaient à quelques mètres derrière elle. Lents, mais assurés. De quoi chambouler la charmante petite irlandaise, qui ne savait tout à coup plus à quel Saint se vouer pour échapper à ce désagréable poursuiveur. Telle une biche apeurée se sentant en danger, Isleen accéléra alors le rythme de sa marche. Ses talons frappèrent le bitume à un rythme plus soutenu, tandis qu’elle surveillait prudemment ses arrières. Sous sa poitrine, son cœur s’affolait. Attrapant sa minaudière sous le bras, l’ombre de la jeune chanteuse s’éclipsa dans la première ruelle à droite. N’envisageant absolument pas vers quelle destination ses pas la menaient, ni où ils pouvaient se poser précisément. C’est alors que le talon de son escarpin alla brusquement s’enfoncer dans le trou d’un pavé manquant. Bousculant, tordant littéralement la cheville de la jolie poupée. Isleen lâcha un gémissement de douleur malgré elle. La peur et la souffrance défiguraient son doux visage. Blessée, elle tituba un instant, avant de poursuivre coûte que coûte son trajet. Étrangement, la torture qu’elle s’infligeait était beaucoup moins insupportable que l’idée de mourir cette nuit. C’était d’ailleurs sans nul doute ce qui la poussait à se dépasser, à refuser de s’arrêter et de déclarer forfait si facilement. Malheureusement, le supplice devint vite impossible à endurer pour la pauvre Isleen. Les pas de l’étranger se rapprochaient dangereusement. Dans un énième élan de courage, la belle se hâta alors dans le but de le semer, ou tout du moins de prendre un peu d’avance sur sa menace. Cependant, elle savait pertinemment que cette démarche ne serait qu’un bref sursis face à la mort qui la guettait. Elle s’engouffra dans une autre ruelle, plus sombre encore. Désemparée, affaiblie, l’innocente se servit du premier container qui se trouvait là en guise de planque, ou plutôt, de dernier refuge. Les mains tremblantes et fragilisées par l’angoisse, la jeune femme attrapa son téléphone, bien décidée à composer le numéro de la police. Elle ne savait pas qui de la douleur ou de la peur était la plus puissante à cet instant. Sans doute étaient-elles en tête à tête, à mesure que les pas de l’inconnu avançaient dans sa direction. Pourtant, c’est bel et bien la seconde qui gagna du terrain lorsque l’appareil mobile se mit à sonner. Isleen ouvrit des yeux exorbités avant de se dépêcher d’éteindre cette saleté d’engin. Sa colocataire Asya se faisait sûrement du mouron, et il y avait de quoi. L’espoir infime qu’elle sorte saine et sauve de cette épreuve venait définitivement de s’envoler.
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 Sujet : Re: falling free in a modern ecstasy (wrath)  /  Sam 4 Fév - 19:13
Wrath n'est pas un homme patient et il ne pourrait le cacher : ses larges épaules qui glissent sur une démarche féline ne laissent pas la place au temps. C'est un homme qui exige et qui prend, cela se voit au premier regard. C'est un homme charnel, dans le sens le plus animal du terme, au point qu'il en devient inquiétant. Il était ce soir tendu, ses traits étaient durcis, sa journée avait été merdique et il savait qu'il devrait une fois de plus se poser à une table dans l'ombre pour observer la jeune rouquine. Il savait que son heure viendrait bientôt et que sinon, il presserait le temps et ferait en sorte de modifier ses plans pour l'atteindre. Mais voir cette femme comme une poupée de cire dans ce bar miteux lui donnait l'impression qu'il n'aurait pas à pousser le destin : elle allait s'attirer les ennuis toute seule. Un sourire carnassier fendit ses lèvres tandis qu'il les porta à son verre de whisky, attendant la fin de son service. Une agnelle dans une cité de loups, voilà l'impression qu'il avait en la voyant.

Barrons observa chaque personne présente dans la pièce : il savait qu'un regard furtif pourrait trahir une intention. D'ailleurs, il ne faisait jamais confiance à personne. Complètement paranoïaque ? Totalement lucide, aurait-il dit. Il pris un second verre et senti une sourde violence bruler ses entrailles lorsqu'il observa un visage qu'il pensait reconnaitre. Un visage d'une ancienne vie, un visage âpre qui a hanté ses nuits, mais ce n'était que son esprit qui lui jouait des tours. Au fond de cette salle comble d'âmes hantées par leur passé, il avait soudain envie de bondir et de tuer cette ambiance morne qui l'avait soudain atteint.
Il alluma une cigarette, puis d'autres, et attendit vingt-trois heures, la fin du concert de la belle rousse pour paye l'addition et se lever, peu après sa sortie. Il la vit alors marcher d'un pas rapide, comme un lièvre en fuite devant un prédateur. Le coin de sa lèvre s'étira et l'adrénaline imbiba son corps - il savait qu'il vivait pour des moments comme cela. C'était sa vie, et cette violence le rendait totalement vivant. Il la suivit à bonne distance, et se demanda à quel point les femmes pouvaient être des êtres faibles et dénués de bon sens. Les talons de cette fille seraient-ils si importants dans sa tombe, pour qu'elle veuille absolument les garder aux pieds, au risque d'être ralentie ? Wrath était constamment habillé pour le combat, en noir de la tête aux pieds lorsqu'il n'était pas en service, avec des bottes confortables pour la course, des couteaux plus ou moins longs accrochés au torse et aux chevilles et deux armes à feu - celle qu'il utilise en service et une autre, s'il ne doit pas être relié à des meurtres.
Il arriva dans ladite ruelle sans un bruit, le prédateur ne pensant absolument pas qu'il était à présent une proie. Il s'avança vers lui en silence, un long couteau à la main - presque le même que l'homme qui recherchait à présent derrière quelle poubelle la rousse s'était cachée et que Wrath avait déjà repérée. « Retourne-toi » finit-il par dire lorsqu'il vit l'homme s'approcher de la bonne benne. Il remarqua que la surprise tendit les épaules de l'homme et qu'il tressaillit imperceptiblement. Bizarrement, il ne se retourna pas ; c'était le signe d'un professionnel, ou du moins d'un habitué, qui savait ce qu'il faisait. Les novices, lorsqu'ils sont pris en flagrant délit, paniquent et font soudainement tout ce qu'on leur commande. Wrath aurait plutôt pensé à un agresseur comme un homme éméché qu'elle aurait éconduit un jour - la rousse devenait plus intéressante sur son viseur. « J'ai dis : retourne-toi » Wrath détestait qu'on lui résiste : il n'était pas homme à tolérer la moindre domination, fut-elle illusoire. Rien ne comptait plus pour lui que de garder le contrôle. Jamais il n'y renonçait. L'homme était toujours immobile : Barrons lança un petit couteau qui lui atteignit l'arrière du genou. Il s'affaissa en un gémissement sourd mais ne se retourna pas, ce qui l'énerva au plus haut point. Il savait qu'il devrait en plus le tuer rapidement, pour ne pas effrayer la rouquine. Car même si les femmes adorent les hommes dangereux, elles ont peur des psychopathes. Il se mis en face de lui, le releva en tirant sur sa veste et le regarda dans les yeux avant de dire d'une voix vibrante d'énergie : « Tu aurais du te retourner, ça aurait été plus rapide pour toi. » W. plongea ses yeux dans les siens et enfonça la lame au niveau de son coeur, en la tournant lentement. L'homme hoqueta avant de s'effondrer. Barrons essuya la lame sur son t-shirt, récupéra l'autre sur le cadavre encore chaud, et se dirigea vers l'arrière de la benne où se trouvait la femme. Il se tourna, le regard baissé vers elle. Il était aussi beau que glaçant. Ses yeux étaient sombres, plein de promesses d'étreintes et de passion. Cet homme ne souffrait d'aucun conflit avec sa conscience. Il n'éprouvait pas le moindre scrupule à être ce qu'il était. Wrath et la femme se dévisagèrent un certain temps. « Vous pouvez sortir, vous êtes en sécurité à présent. » Il lui tendit une main en courbant son corps vers elle. « Êtes-vous blessée ? » Sa voix était rauque, vibrante, et comblait le silence de la rue. Il savait qu'elle pourrait le percevoir comme une menace, surtout si elle avait vu la lame plantée dans le corps de l'homme qui gisait au milieu de la rue. « Sortez-un peu d'ici, je vais vous porter si c'est le cas. »
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 Sujet : Re: falling free in a modern ecstasy (wrath)  /  Dim 5 Fév - 17:46
La voix aussi glaciale qu’assurée d’un étranger éclata entre les murs noirâtres de la ruelle. La rouquine réagit au son pétrifiant de la lame s’enfonçant dans la chair par un sursaut de terreur. Un gémissement d’agonie, et le psychopathe tomba lourdement au sol, avant de se voir asséner un second et fatal coup de poignard. Choquée, Isleen porta ses mains à sa bouche, comme pour s’empêcher de crier. Dans quoi s’était-elle embarquée ? Le palpitant frappant à tout rompre sous sa poitrine, la belle se mura tant bien que mal dans le silence. Cachée derrière sa benne, seule et dernière arme la protégeant de la grande faucheuse. Des pas se rapprochèrent de sa cachette, avant que la jeune femme ne se risque à découvrir le visage de son défenseur.
Ses yeux étaient emplis d’une étrange compassion, de serments d’affection et de protection. Il s’en dégageait même une lueur de tendresse. A peine perceptible, mais qu’elle avait su deviner dans la pénombre. Un regard doux, contrastant totalement avec l’acte ignoble qu’il venait de commettre. Si la jolie rouquine n’avait pas été aussi hostile à la gente masculine, elle aurait accepté sans rechigner la main que l’homme lui tendait. D’abord pour fuir une bonne fois pour toutes ce climat de haine angoissant, puis pour libérer son corps de la souffrance. Cependant, et malgré la douleur lancinante qui s’emparait de sa cheville, la chanteuse prenait le temps de savoir à qui elle avait exactement à faire. De s’assurer qu’elle ne se jetait pas aveuglément dans la gueule du loup, bien qu’à dire vrai et au vu de sa position, cet homme aurait pu faire ce qu’il voulait d’elle s’il l’avait eu décidé. Oui, celle qui incarnait d’habitude l’innocence et la naïveté avait ce soir décidé de privilégier sa sécurité, au risque de paraître acariâtre. Son visage était fermé, transformé par la crainte et une pointe de dégoût à l’égard de son sauveur. Certes, il venait de l’épargner d’un sort terrible, mais le meurtre était un acte que la jolie jeune femme avait toujours proscrit et ne tolérait pour rien au monde. « Qu’est-ce qui me prouve que je peux vous faire confiance ? Qu’à peine relevée, vous n’allez pas me planter votre couteau en pleine poitrine ? » Elle consacrait ses dernières forces à corriger la douceur de sa voix pour se donner plus d'assurance. Isleen fronça les sourcils, en position d’infériorité et de faiblesse mais pas moins lucide pour autant face à son mystérieux sauveur. Intérieurement, elle lui était bien sûr extrêmement reconnaissante qu’il ait eu le courage et la force de la délivrer de cette menace. Elle, la misérable petite chanteuse dont personne ne se souciait réellement. Pourtant, Isleen ne montrait rien de cette gratitude, du moins pas pour le moment. Elle n’affichait qu’un visage de poupée encore traumatisé par le meurtre duquel elle avait été la triste spectatrice.

Se dévoiler était devenu dangereux dans cette ville. C’était presque autoriser une personne à nous détruire à petits feux. L’autoriser à pénétrer dans notre vie, à en savoir davantage sur nous et à lui donner ainsi toutes les armes pour nous anéantir, lentement mais sûrement. Voici une des leçons que la belle rousse avait retenu de son viol. « Marche ou crève », telle était devenue la devise de Detroit. Accorder sa confiance les yeux fermés n’était désormais plus envisageable pour Isleen, et les hommes étaient devenus dans son esprit des êtres monstrueux. Froids, dénués de cœur. De véritables bombes à retardement, prêtes à exploser sur elle à tout moment, si bien qu’elle osait à peine affronter leur regard. L’idée utopique du prince charmant avait donc déserté l’esprit de l’irlandaise depuis belle lurette. Cet étranger avait beau lui avoir sauvé la vie, absolument rien ne lui indiquait qu’elle pouvait maintenant se reposer sur lui, surtout après avoir assisté à ce spectacle sanguinaire dont il avait été le principal acteur. La torture ne l’empêchait pas de réfléchir. Au contraire, se tordre les méninges lui donnait l’impression qu’elle parvenait ponctuellement à l’atténuer. Isleen jeta un œil peu rassuré au cadavre de son potentiel agresseur qui gisait sur l’asphalte. Le sang s’écoulait abondement, allant finir sa course jusque dans les bouches d’égout. Elle reporta ses prunelles opalines sur le meurtrier, bien que son courage fût insuffisant pour qu’elle ne puisse soutenir très longtemps son regard. Indéniablement et derrière ce ton en apparence affirmé, un profond manque de confiance transparaissait. Malgré elle, son corps frêle de poupée tremblotait. Isleen était non seulement habitée par la peur, mais aussi tétanisée par ce froid hivernal.

Décidément, elle n’était qu’une proie trop facile à attraper. Une marionnette avec laquelle s’amuser un temps et à délaisser définitivement une fois le plaisir du jeu atteint. Cet assassin n’allait faire qu’une bouchée d’elle, c’était certain. Le sort qu’il lui réservait était semblable à celui qu’il avait affecté au putride personnage. « Je suis l’unique témoin du meurtre, vous avez tout intérêt à m’éliminer. » annonça-t-elle, résignée. Son heure était venue, cette fois. Tout du moins, si par miracle ce n’était pas le cas, la belle devait maintes fois s’assurer qu’elle ne confierait pas sa vie à l’un des tordus du coin. « Je n’accepterais votre aide que si vous lâchez l’attirail criminel que vous trimbalez sous votre veste. » lança-t-elle, le regard plein de défiance planté dans celui de son curieux interlocuteur. Un regard qu’elle détourna cependant bien vite, sa cheville la rappelant soudain à l’ordre. Un juron s’échappa de ses lèvres pourpres. Engourdie et violine, la cheville était transformée. Son articulation était bien incapable de soutenir tout son corps, aussi gringalet soit-il. Sans doute n’avait-elle donc plus d’autre choix désormais que de remettre sa vie à l’étranger, s’il ne décidait pas entre temps de la lui ôter simplement.
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 Sujet : Re: falling free in a modern ecstasy (wrath)  /  Mar 14 Fév - 18:50
Barrons posa son regard sur la peau de la fille, si intensément qu'elle aurait pu se mettre à la brûler. Il la regarda comme s'il ne comprenait pas à quel point on pouvait être aussi stupide ; son propre corps était au moins deux fois plus massif que celui de la rouquine et il aurait pu la tuer sans même qu'elle ne remarque sa présence. Ses traits avaient pris cette expression âpre, tendue, comme s'il se demandait s'il devait directement l'éliminer ou l'épargner. Il savait que son visage n'allait pas la rassurer, mais il était lui-même, et il lui était bien difficile de changer pour une rouquine dont il ne connaissait même pas le nom. « Qu’est-ce qui me prouve que je peux vous faire confiance ? Qu’à peine relevée, vous n’allez pas me planter votre couteau en pleine poitrine ? » « Je vous sauve la vie. Cela ne vous suffit donc pas ? » Décidément, Wrath ne comprendrait jamais les femmes. Il avait été là pour elle comme sûrement personne, au vu de son regard, ne l'avait été, et elle pensait qu'il allait ensuite la tuer. « Assez d'explications, maintenant. Nous ne pouvons pas rester là, à moins d'avoir réellement envie de mourir. Et je ne lâcherai rien du tout. Vous êtes en ce moment-même une bombe à retardement, quelqu'un à essayé de vous tuer, et ce n'était pas un novice. Quelqu'un essayera peut-être à nouveau dans quelques minutes, ou quelques heures. Je ne mettrais pas ma vie ni la votre en danger après l'avoir sauvée. C'est cette offre et vous devez l'accepter. » Il lui tendit à nouveau sa main, dont le bras était cousu de cicatrices et les veines saillaient sous la peau. Elle allait devoir lui faire confiance aveuglément, et lui-même savait que si elle prenait sa main, elle se jetterai dans la gueule du loup corps et âme. Il ne la laisserait plus partir.

Elle ne bougea pas pendant un moment, et il cru qu'il allait lui arracher la tête. Bordel, dans quel merde il s'était encore lancé, juste pour piéger la petite. « Vous préféreriez que je ne vous aie pas sauvé la vie ? » Elle paru réfléchir une minute et il hésita un instant à tourner les talons. Il ne parlait jamais, ne s'expliquait jamais. Mais il savait que pour atteindre son but, il devait être un peu plus compréhensif qu'à son habitude. En effet, Wrath et la compassion, ça faisait deux. « Non, mais cela ne change rien. » « Si, et cela vous contrarie au plus haut point. Je vous ai protégée comme un homme protégeait une femme autrefois. Si je n'étais pas intervenu, vous seriez morte à l'heure qu'il est. Allez-vous prétendre que vous préféreriez cela ? Vous semblez avoir un appétit de vivre féroce. Si vous cherchez un public devant qui jouer les vierges qui préfèrent se sacrifier plutôt que de perdre leur pureté, ne comptez pas sur moi. »
Elle émis un gémissement plaintif et Wrath lança un coup d'oeil à sa cheville qui avait doublé de taille et pris une couleur pourpre qu'il connaissait bien. Ses yeux inhumains la sondèrent comme s'il cherchait à pénétrer son âme ; un son rauque, profond, s'échappa de ses lèvres alors qu'il perdait patience. Il réussit à la saisir sous le bras et à l'attirer vers lui pour la prendre contre son torse. Les cordes vocales de la rouquine produisirent un cri typiquement féminin, aigu, presque maladif, mais elle essaya de garder un semblant de dignité en plantant ses ongles dans ses bras noueux. Il regarda autour de lui, fixa un instant le cadavre en s'assurant qu'il n'avait laissé aucune trace - au pire, il falsifierait le dossier - et serra la demoiselle un peu plus fort, en évitant de trop bouger sa cheville. Elle était dans ses bras, portée comme une princesse, et il eut d'un coup envie de rire, tellement il trouvait cette situation inhabituelle et totalement en contradiction avec ce qu'il était. Mais il n'en fit rien et commença à fendre la rue de son pas lourd et rapide.

« Nom ? » Barrons n'était pas très bavard, il fallait l'avouer, à part avec la gamine qu'il adorait torturer. Il était bon en enquêtes, car il était prêt à tout, mais il détestait devoir interroger les témoins naïfs et pleurnichards ; il préférerait pouvoir mettre hors de nuire toute personne susceptible de l'emmerder ou de ne pas lui servir, et ce de façon plus ou moins violente. Il s'était à nouveau enfermé dans son mutisme alors que ses bottes claquaient sur les pavés. Les femmes étaient-elles toutes des vierges effrayées dans cette ville ?
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