Intrigue

Bonjour à vous.
Mesdames et Messieurs, il est l'heure de lancer la première intrigue du forum. Certains d'entre vous sont ici par pure envie, néanmoins d'autres y ont été obligés. Nulle ne sait quel est le rôle de l'autre, ni même qui est impliqué dans cette sordide affaire. Car vous n'êtes pas là par hasard, croyez-moi...    Profitez de la soirée, rencontrez vos prochains, mais n'oubliez pas : l'heure tourne.
Qui exécutera sa mission ? Qui osera désobéir aux Veilleurs et mettra, ainsi, en péril le bon déroulement de toute la soirée ? Mesdames et Messieurs, je déclare la première mission commune de Path of the righteous ouverte !  

01. Veuillez indiquer l'heure à laquelle se déroule l'action dans chacun de vos posts, en respectant le formulaire ci-dessous. Il en est de même pour la localisation précise de votre personnage, en vous référant au plan ci-dessous.
02. Un maximum de 15 lignes est demandé, ou de 300 mots. Soyez concis, ne vous étalez pas pour décrire la couleur de la moquette, allez droit au but. Si vous faites plus de 15 lignes, merci de faire un court résumé de votre RP en spoiler.
03. Il n'y a aucun ordre de passage, mais vous devriez normalement suivre une logique en fonction de l'heure à laquelle votre mission doit être exécutée. À moins que vous ne décidiez de désobéir aux Veilleurs.
04. Si vous n'avez pas de missions, ou de rôle précis pour cette intrigue (en outre, si vous n'avez pas reçu une enveloppe bizarre), alors profitez de la soirée. Libre à vous d'intervenir comme bon vous semble.
05. Un PNJ interviendra régulièrement dans ce sujet pour résumer la situation.
06. En cas de non-réponse de votre part (+ de 48h), votre personnage pourra être utilisé comme PNJ par n'importe quel autre joueur, si votre absence bloque l'action.
07. Merci de respecter les actions exécutées par les autres joueurs. Si un joueur fout le feu à la salle, prenez-le en compte dans votre réponse.
08. Enfin, bon jeu et surtout, bonne chance.  

Code:

<blockquote><robo>HEURE PRÉCISE - LIEU PRÉCIS</robo>
Votre réponse ici.</blockquote>

17:45 - SALLE DE SPECTACLE, GREEKTOWN CASINO.
Les bougies sont allumées, les tables sont décorées ; tout est prêt pour la soirée spéciale Saint-Valentin. Les invités se pressent déjà devant l'entrée du Casino, entassés devant les portiques. Quelques agents de sécurité fouillent les sacs de ces dames et les poches de ces messieurs. La salle va ouvrir ses portes dans précisément 15 minutes ; le spectacle va bientôt commencer. Au menu, une soirée orchestrée par une chanteuse, de la bonne musique, un repas gastronomique, rien de bien exceptionnel, donc.
Vous êtes tous sur votre 31, prêts à profiter de la soirée. Néanmoins, certains ont le visage crispé, soumis à un contrat qui les dépasse, leur soirée ne pourra qu'être un mauvais moment à passer...  

17:55 - DEVANT LE CASINO
Le cigare coincé entre les lèvres, Iouri toise les visages qui l'entourent. Des sales gueules, des faces abattues, des sourires crispés ; rien d'enchanteur. Il ne peut pas s'empêcher de laisser échapper un soupir de sa bouche tendue, alors qu'il s'avance rejoindre l'interminable file de clients, qu'il dépasse avec nonchalance. Certains lui jettent des regards mauvais, d'autres lui balancent les pires insultes qui soient. La soirée n'est ni agréable, ni romantique ; mais il sait que le spectacle sera à la hauteur de ces horreurs.
Il n'y a plus que quelques couples devant lui, qui attendent patiemment de passer les portiques de sécurité. Il les somme de se dépêcher en priant dans sa caboche. À ses côtés, sa cavalière reste de marbre. La sœur demeure impartiale, comme une pierre figée. Iouri se retourne, dévisage la gueule qui attend derrière lui. Il lui lance son plus beau sourire, empli d'hypocrisie et de maladresse.

18h00 – PORTE DE SERVICE DU CASINO
Une longue housse noire sous le bras, Isleen passe la discrète porte des artistes, située à l’arrière du bâtiment. Comme à l’accoutumée, sur son visage se dessinent d’ores et déjà les témoins du trac. Ce soir ne ressemble pas aux autres pourtant. Isleen sait pertinemment que pour cet événement exceptionnel, elle va devoir combattre une toute autre émotion, particulièrement vicieuse. Une émotion qu’elle n’a que trop souvent côtoyée par le passé : la peur. Oui, c’est une peur puissante, presque paralysante qui a décidé de torturer son esprit depuis deux jours, et ce malgré les longues tentatives de raisonnement intérieur de la jolie rouquine. La source de cette peur ? Isleen la connait, ou du moins croit la connaitre, et elle compte bien sur les prochaines heures pour s’en débarrasser.

Presque mécaniquement, la jeune chanteuse se dirige dans la loge qui lui a été attribuée pour la soirée. Sur son passage, elle adresse au personnel des sourires sincères mais teintés d’inquiétude. Soudain, dans le brouhaha du couloir, une voix forte et masculine retentit près d’elle. « Isleen. Je vous veux prête à entrer en scène pour 19h, compris ? Et insistez un peu plus sur le rouge à lèvres cette fois-ci, je veux une femme sur scène, pas une gamine ! » Après avoir répondu par un hochement de tête pas franchement assuré, elle pénètre enfin dans sa loge. Tremblante, la jeune rouquine tente de se calmer en fermant les yeux quelques secondes. Les mots défilent dans son esprit. Elle se remémore chacun d’entre eux, le cœur battant. Ils sont des coups de poignard assénés en pleine poitrine, et pourtant elle se doit ce soir d’être merveilleuse, tout simplement. De marquer les esprits. Sa carrière en dépend grandement, elle le sait. Dans un mouvement précipité, l’irlandaise attrape son sac pour y un dénicher une petite bouteille de vodka. Une gorgée fera l’affaire. Deux plutôt. Puis, son regard se porte sur la robe haute couture somptueuse qui l’attend. Sur cette montre incrustée de diamants que jamais elle n’aurait pu s’offrir. Un profond soupir s’échappe alors de ses lèvres, tandis que le doute commence à s’emparer peu à peu de son esprit.

18:00 - DEVANT LE CASINO
La veste qui épousait ses épaules donnait l'impression à Cel de porter une camisole de force. Un immonde appareil entravant ses mouvements. Peu habitué des soirées à l'eau de rose ou les grands de ce monde riaient en buvant du champagne et en dégustant des petits toasts, Delaney jouait les parasites. Sous cette veste bleu nuit, une chemise blanche, pas repassée bien évidemment. Autant rester plouc jusqu'au bout. Sans compter la pression supplémentaire qui s'ajoutait à sa liste, la mission confiée, acceptée. Delaney s'était rendu au casino à dix-huit heures pétantes, les tripes retournées par un mélange de suspicion et d'excitation. La file était monstre et la patience n'avait jamais été le fort du garagiste, qui avait fusillé du regard ces types aux airs supérieurs échappant à la file indienne des sans-le-sous et autre clowns déguisés en rupins. Un peu comme lui, en quelque sorte. Cel aurait volontiers échangé cette veste et cette chemise contre un bon vieux t-shirt criblé de trous, mais sans doute qu'on ne l'aurait pas laissé rentrer. Encore dans la file, il intercepta un regard qui ne lui était sans doute pas destiné, ou peut-être que si, mais toujours fut-il que cet excès d'hypocrisie peignant la face de cet homme lui donna un accès de rage qui lui fit serrer les poings. Peu prompt à la sagesse, Cel rongea cependant son frein. Ce n'était pas le premier connard prétentieux qu'il croisait et ça ne serait certainement pas le dernier. Il pencha la tête sur le côté, faisant mine de se détendre les cervicales, puis attendit patiemment d'accéder à l'entrée du casino. Ce n'était pas le moment de péter les plombs.

18H00 - DEVANT LE CASINO
Bobbie est là, devant le Greektown Casino, plantée dans la file qui commence tout juste à se mouvoir vers l'avant. Elle a troqué ses vieilles fringues dégueulasses pour une robe noire. En admettant qu'on puisse qualifier de robe ces quelques centimètres de tissus. Elle a l'impression de faire le tapin. Mais à sa décharge, cette robe est effectivement faite pour : elle l'a empruntée à une fille des Noces Rouges. L'événement aussi, d'ailleurs. Une soirée pour la Saint-Valentin... C'est d'une débilité commerciale sans fond. Un nid à pigeons, au mieux. Pourtant, la voila. A cause d'une mission, de cette enveloppe qui lui disait bouge ton cul ou apprête toi à ce qu'on le troue. Il n'y a pas d'identité, sur le on. Et honnêtement, elle s'en contre-fout. Il y a tellement de monde qui veut sa peau qu'on pourrait remplir une salle d'archives. Alors pour une question d'auto-préservation évidente, elle est là, à faire la marche de l'empereur avec la plèbe. Et elle attend. Elle observe.  

18:30 - SALLE DE SPECTACLE, CASINO
Les invités ont à présent tous rejoints la salle de spectacle. Le show commence avec une envoutante musique. Les invités sont priés de rejoindre les tables, de s'asseoir et de profiter du spectacle. Des serveurs viennent vous voir pour prendre vos commandes. Au fond de la salle, un barman vous attend. L'heure tourne.

18:30 - SALLE DE SPECTACLE, CASINO
Mickaël se faufila tranquillement pour rejoindre sa table s'excusant auprès des gens qu'il bousculait. Il avait passé pas mal de temps au poste de sécurité afin de rentrer armé. Son grade et son statut faisait qu'il pouvait se rendre partout armé, encore faut-il déclarer ses armes à l'entrée. Il avait donc passé plus de temps que prévu au poste de sécurité, s'exaspérant devant le gorille qui gardait l'entrée.
Arrivé à sa table, il salua vaguement les personnes présentes et s'assit à sa place attendant le début du spectacle. La salle était bondée. Les gens semblaient enthousiastes, tout sourire. Mais chacun savait que c'était une façade. Les sourires étaient en réalité crispés et tout le monde semblait attendre quelque chose. Le débit du spectacle ? Sûrement pour certains, pour d'autres, c'était une autre histoire. Mickaël observait tout ce beau monde attentivement et ne put s'empêcher de regarder l'heure avant de lâcher un soupir. L'attente allait être longue, très longue. A moins que son nœud de cravate ne l'achève avant l'heure...

18h30 - DEVANT LE CASINO
Samara est présent au lieu de rendez-vous, il n'aime pas trop rencontrer des inconnus mais il est là. Tout le travaille. Les cours qui se déroulent de plus en plus mal, le fait d'avoir entendu un nom qui le rendait complètement parano. Il avait l'impression d'être l'enfant apeuré de nouveau. Pourtant, il avait 18 ans. Il était censé se débrouiller seul et être content d'être enfin indépendant. Mais Samara semblait ne pas arriver à être indépendant et cela le bouleversait. A croire que toute sa vie, il faudrait que quelqu'un le rassure.

Samara était toujours devant le lieu de rendez vous, il tremblait légèrement de froid. Peut être qu'il n'était pas assez couvert, il n'en savait rien. Il se sentait complètement ridicule dans ses vêtements. Il avait perdu toute confiance en lui, toute nervosité frileuse. Samara était devant le casino, et il se demandait s'il ne faisait pas une grossière erreur. Après tout, peut être que le nom qu'il ne devait jamais dire était en train de le surveiller et que le cauchemar recommencerait. Mais la voix moqueuse revint et le traita de bébé. Et Samara, en un instant, changea de tout au tout. Il savait pourquoi il était là.