| Sujet : CAIDEN + DEGENERATE / Sam 28 Jan - 20:35 | | | |
Caiden Blackwood How do you accomplish anything in this life? By craft. By stealth. By poison. By the throat quietly slit in the dead of the night. By the careful and silent accumulation of power. | Ici, quelques informations sur toi-même, ô, grand joueur de RPG que tu es.
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CHRONOLOGIECARACTÈRE 06/01/1983 — Naissance 00/00/1991 — Le chérubin se découvre une passion dévorante pour le ballon ovale. 00/06/1999 — Son ardeur et sa discipline finissent par porter leurs fruits; on lui octroie une bourse sportive. Suprême consécration, il exulte. 05/04/2000 — Le prestige lui enfle l'encéphale et, faraud, il se sent pousser des ailes; il trousse la mauvaise garce, déjà maquée au mauvais bougre. Elle ploie sous le faix de la culpabilité et cafte. Le porteur de cornes se courrouce, rameute les petites frappes du coin et tombe sur Caiden. On lui brise les genoux. Et sa carrière future. Et ses rêves. 2000-2002 — Il tourne mal, enchaîne les petits boulots, est à la dérive. C'est comme si on avait éteint la lumière à l'intérieur. Il trempe dans des combines répréhensibles afin de vivre de manière plus prospère. Il finit par tomber pour braquage d'une supérette. 2002-2010 — Il est terrifié. Caiden a toujours eu le poing leste et rude mais ces types-là sont tout bonnement des animaux. L'évidence s'impose assez promptement à lui; il ne survivra pas seul. Il ravale l'orgueil et la bile, ploie le genou et jure allégeance aux Trois Soldats, en échange de la protection du groupuscule. 2010-2016 — Il sort au-dehors et il lui faut payer les dettes contractées au-dedans. Il prend un rôle plus actif au sein de la faction et ça le grise foutrement. Le vice, le pouvoir, il en est affamé et ne semble pas pouvoir arriver à satiété. Cet environnement délétère laisse son empreinte, sa marque indélébile, et il épouse tous les dogmes et la violence. Doucement, il se met à rêver de couronne et de trône.
| Elle est partout écrite, patente, criante. Elle s’aperçoit dans la tension des épaules, dans les regards courroucés, sur cette gueule froissée et patibulaire. La colère ne le quitte jamais. Depuis son agression, depuis qu’on lui a fracassé les pattes et qu’on lui a dérobé ses rêves, il en veut au monde entier. Il oscille entre périodes de mutisme maussade et déflagrations hargneuses, la haine est toujours à fleur de peau. La sempiternelle rage l’a gouverné des années durant, comme une maîtresse acariâtre, posant ses mains délicates sur ses mirettes pendant qu’il se déchaînait. Aujourd’hui, néanmoins, il dompte peu à peu la chienne indocile, la violence qui le caractérise prend une dimension instrumentale ; Caiden met cette ire à son propre service. Il fracasse pour instiller la crainte, glaner du respect – préférant se reposer sur ses pognes que sur sa faconde limitée – et non plus pour se venger. Puisqu’il est si orgueilleux, puisque son égo a une peau de papier, puisqu’il est si atrocement cauteleux, sa frénésie lui permet d’être redouté, de prévenir toute injure. L’outrecuidance dont il fait montre ne semble pas avoir de bornes. L’arrogance suinte naturellement de ses babines ourlées en un sourire narquois, ce qui nourrit directement cet irrépressible besoin d’être respecté et obéi. Fadaises et poudre aux yeux que tout cela ; ces artifices ne sont là que pour grimer la peur qui se conjugue à la colère et qui prennent toutes deux source du même trauma. Le sentiment d’impuissance et de déshonneur lui laisse, encore aujourd’hui, un goût de bile dans la bouche. Plus jamais, s’était-il promis. Alors, il plastronne, vitupère, enrage pour se tailler une place de choix dans les hautes strates de l’organisation. Doucement, il se prend au jeu et se découvre un nouveau souffle d’ambition ; il brigue la couronne et le sceptre, se délecte de cette course effrénée au trône. Pour exaucer ses desseins, tous les moyens sont bons. Il ne se fie à personne pour la simple et sordide raison que personne ne peut se fier à lui ; il n’hésitera pas à trahir, à glisser une lame entre les côtes de ses camarades pour se couvrir d’or, le couard. Il y a lui et il y a les autres, et à ses yeux, il passera toujours en premier.
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QUESTIONS 01 / Avez-vous déjà commis un crime ? Des crimes, il en a commis une kyrielle, divers et variés, comme peuvent en attester ses huit années en cabane. La plupart des vieux briscards des Trois Soldats ont effectué leurs premiers méfaits au cerveau. Pas Caiden. Le goût de l’illégal s’est manifesté sur le tard. Ah, il lui est arrivé d’acheter de l’herbe ou de saccager une quelconque propriété durant son adolescence mais jamais rien de véritablement répréhensible. Son ambition et sa passion sont parvenus, quelques années durant, à conjurer les vices inhérents. Toutefois, sa nature peccamineuse a fini par le rattraper, alors qu’il était perdu, désœuvré, persuadé d’être fini. Au début, il faisait ça par dépit et par désenchantement, pour épancher sa colère, pour renouer avec l’adrénaline qu’il ressentait lorsque ses doigts se refermaient sur le ballon ovale et que les vivats de la foule résonnaient à ses tympans. Puis, très vite, la fièvre de l’interdit a pris racines, profondément, et tout a foutu le camp. 02 / Avez-vous déjà été témoin ou victime d'un crime ? Lorsque l’on fraye avec pareils oiseaux, être soi-même le réceptacle de violence est inéluctable. Avec sa grande gueule, Caiden finit toujours par irriter l’un ou l’autre maraud, les coups pleuvent, le sang roule un peu puis l’on se sert la pogne au-dessus d’une bibinne fraîche. L’habituel. Toutefois, les crimes dont le larron peut être témoin prennent souvent une toute autre tournure, souvent plus dramatique. L’hostilité malévole qui lie la Suprématie Noire aux Trois soldats est secret de polichinelle et les forfaits et règlements de compte auxquels notre larron a assisté feraient tourner de l’œil plus d’un. De la violence, Caiden en a vu jusqu’à s’en cramer la rétine. 03 / Pensez-vous qu'à Détroit la justice est correctement appliquée ? La Justice n’est, à ses yeux, que chimère. Detroit est corrompue jusqu’à la moelle, le crime est ce qui fait réellement palpiter le cœur noir de cette ville déliquescente. L’entièreté du système est frelatée, des avocats du diable aux flics véreux. Certes, certains écopent de peine de prison mais là encore, les gardiens vénaux foutent la paix aux princes du banditisme et le milieu carcéral est un véritable vivier vicié, où les gosses écorchés entrent avec des yeux empoisonnés par la peur et en sortent avec un cœur de marbre. Il en est la preuve vivante. Le crime est inendiguable, une putain d’hydre qui, à force qu’on l’écime, n’en devient que plus féroce et dantesque. D'aucuns brandissent des glaives et font face à la bête, des efforts aussi nobles que vains. Ils ne sont pas de taille, ne le seront jamais. 04 / Pourriez-vous tuer par vengeance ? Par intérêt ? Il n’a encore jamais commis l’indicible. Il a, néanmoins, souvent songé à la chose. Il imagine, frémissant d’une fascination morbide, l’exaltation qu’il ressentirait en pressant le canon de son flingue contre la tempe des enfants de putain qui lui ont fait sauter les rotules. En retour, il leur ferait sauter l’encéphale, sans l’once d’un doute. En ce qui les concerne, occire lui viendrait naturellement. En ce qui concerne le gain personnel, l’ambition subjuguerait certainement le vague écho de conscience qu’il lui reste. Un rival rencontrerait la faucheuse, oui, un témoin gênant aussi. L’innocent, par contre, serait fort probablement épargné, l’enfant aussi. Caiden conserve malgré tout un zeste d’humanité, un code qu’il respecte. Un homme véritable se doit de s’imposer des règles et d’y obéir, n’est-ce pas ?
05 / Pourquoi avoir rejoint une organisation criminelle ? La raison la plus simple du monde, l’énergie qui meut chaque espèce foulant ce bas monde : la survie. Lorsqu’à dix-neuf piges on le flanque à l’ombre au milieu de ces hardes de dogues, de cette guerre brutale de factions, il est épouvanté. Pour survivre lorsque l’on est un pion, il faut se lover dans la paume d’un monarque, embrasser la chevalière et jurer son indéfectible allégeance. Que pouvait-il bien faire d’autre ? Il ne fait pas bon d’être un éphèbe esseulé en prison. Nécessité fait loi. Il aurait pu se tirer à sa sortie de cabane, rebâtir une vie ailleurs et pour toujours balancer des œillades craintives par-dessus son épaule, dans l’attente d’une vendetta. Il ne l’a pas fait. Parce que tout ça lui plaît. L’organisation l’a forcé dans le moule et il en a épousé les contours, son identité a été reforgée.
Dernière édition par Caiden Blackwood le Mer 1 Fév - 16:02, édité 13 fois |
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| Sujet : Re: CAIDEN + DEGENERATE / Sam 28 Jan - 21:02 | | | |
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| Sujet : Re: CAIDEN + DEGENERATE / Sam 28 Jan - 23:43 | | | |
Charlie, ce choix Bienvenue! |
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Baruch VerheijenADMINISTRATRICE / les trois soldats Points : 789 MESSAGES : 261 ARRIVÉE : 27/12/2016 PSEUDO : the road. AVATAR : milla jovovich. CRÉDITS : odistole.
| Sujet : Re: CAIDEN + DEGENERATE / Dim 29 Jan - 7:14 | | | |
Oh un dealer, je sens qu'on va bien s'entendre. Ce début de fiche promet, bon courage pour la suite et bienvenue. |
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| Sujet : Re: CAIDEN + DEGENERATE / Mar 31 Jan - 12:46 | | | |
*brosse ses poils de barbe* salut toi, bien'v'nue toi. allez, courage pour ta fiche ! |
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| Sujet : Re: CAIDEN + DEGENERATE / Mer 1 Fév - 16:02 | | | |
Merci les lardons, il me tarde de venir faire joujou avec vous. |
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Baruch VerheijenADMINISTRATRICE / les trois soldats Points : 789 MESSAGES : 261 ARRIVÉE : 27/12/2016 PSEUDO : the road. AVATAR : milla jovovich. CRÉDITS : odistole.
| Sujet : Re: CAIDEN + DEGENERATE / Mer 1 Fév - 19:37 | | | |
TA VALIDATION |
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